Parce que Verdi, c’est pas que La traviata
Anonyme
Voilà ce qui s’appelle finir en beauté… En 1893, Verdi a 80 ans, il a écrit 27 opéras – avec un certain succès, et, quitte à en composer un dernier, il voudrait que ce soit une comédie. Continuant, après Othello et Macbeth, son compagnonnage avec Shakespeare, il s’attache à la figure grotesque de Falstaff. Ivrogne et malfrat, coureur de jupons et fauteur de troubles, gros, goinfre, mais capable des affections les plus franches et des chagrins les plus amers… Une figure éminemment bouffe, d’une popularité sans démenti, que Shakespeare convoqua dans plusieurs de ses pièces, jusqu’à lui donner la vedette dans Les Joyeuses Commères de Windsor… « Falstaff est un glorieux jouisseur et, à la fois, il est d’une bonté constante. Dans l’horizon de la fiction, peu de géants sont des hommes de bien », expliquait Orson Welles. C’est cette silhouette attachante, mélancolique autant que bouffonne, que, comme Welles avant lui, Denis Podalydès veut faire apparaître. Un double crépuscule : celui du truculent chevalier et celui du compositeur, qui se joue de l’âge et de la maladie pour connaître un dernier triomphe.
L’Amicale vous propose d’assister, à l’opéra de Lille, à la représentation du Falstaff de Verdi le dimanche 31 mai à 16h00 pour la modique somme de 10 €
Pour vous inscrire, téléchargez et remplissez le bulletin ci-dessous (vérifiez bien que vous êtes amicaliste) et rapportez le, avec votre règlement à Bruno (bureau 321).
Attention, face à l’affluence pour ce spectacle, le nombre de place est limité à 20 et vous n’avez que jusqu’au mercredi 19 février 17h00 pour vous inscrire.