« Ce n’est plus une ardeur dans mes veines cachée :C’est Vénus tout entière à sa proie attachée »Acte III, scène 1
Ces vers célèbres de Jean Racine, où Phèdre avoue à sa nourrice Oenone son amour fautif pour Hippolyte, trouvent-ils encore un écho de nos jours ?
Pour rappel, cette tragédie narre la destinée de Phèdre, seconde femme de Thésée, roi d’Athènes, éprouve un amour criminel pour Hippolyte, le fils de son époux et d’Antiope. Croyant son mari disparu après une longue absence et dépassée par ses sentiments, elle fait le cruel aveu de son amour coupable à Hippolyte qui, horrifié, la repousse. Partagée entre la haine que lui inspire cette humiliation et son amour pour Hippolyte, Phèdre est résolue à se donner la mort. Le retour inattendu de son époux et l’aveu de son amour coupable la précipitent vers une sombre fin. Vaincue par ses passions et accablée de remords, elle finit par se donner la mort.
Ces fureurs de l’amour que la reine déplore ne sont pas celles de Phèdre seule. Elles sont celles de l’humanité entière en proie aux affres de la passion. Cette violence des sentiments souverains, ce divorce qui s’opère alors entre raison et désir sont ceux que connaissent tôt ou tard tous les Hommes.
Passionnée, aliénée, divisée, Phèdre incarne le drame d’une humanité écartelée dans la lutte qui oppose la chair à l’esprit. A travers elle, se développent de subtiles variations autour des notions universelles de culpabilité et de responsabilité, qui sont le propre de notre nature, son sceau et son fardeau, mais sa grandeur aussi.
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Date limite de commande : Lundi19 novembre 2018 (16h01 heure locale)
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